TRANSMETTRE UNE REQUÊTE DE PRIÈRE,
C’EST AUSSI ASSUMER UNE RESPONSABILITÉ
Je crois que nous devrions prendre à cœur la notion de la prière, le ministère de la prière et les sujets de prière.... Cela veut dire que, quand ton transmet un sujet de prière, on s'engage à donner des nouvelles de la personne malade pour laquelle on demande la prière.... Nous avons besoin d'être informés régulièrement de l'évolution de l'état de santé de la personne. Donc, c'est aussi un engagement que de partager un sujet de prière. Nous ne devons pas fonctionner avec du laisser-aller. Cet état d'esprit fait que, souvent très souvent, nous prions, nous multiplions les prières, sans résultat... Quelquefois, quelqu'un ramasse un sujet de prière et le balance dans tel ou tel groupe. Or la prière a besoin d'écoute, de consécration, de foi, et de conseil en direction du malade... La notion de prière pour un résultat implique le sanctuaire, le respect du sacré, l'humilité, la foi, la repentance des deux côtés, la fraternité, et d'autres choses encore ...
D'autre part, si l'on ne donne pas des nouvelles sur l'état de la personne pour laquelle on prie, comment pourrions-nous rendre grâces à Dieu pour le travail qu’Il accomplit, et savoir orienter nos prières ? Comment pourrions à quel allons-nous nous arrêter de prier pour la personne ? Allons-nous continuer de prier indéfiniment pour cette personne, pendant un an, deux ans, cinq ans, dix, vingt ans, etc., sans jamais savoir ce qu’elle est devenue ?
Une personne qui veut que son malade soit guéri, doit prendre la responsabilité de prendre ce cas au sérieux, et s'adresser à un groupe de prières, et sympathiser avec ce groupe, garder une relation spirituelle et fraternelle avec groupe. C'est la raison pour laquelle on a pas besoin de deux, de trois, de quatre ou de plusieurs groupes de prière, pour prier pour un malade. Un seul groupe suffit et vous devez connaître ce groupe qui vous accompagne dans le cadre de l’intercession.
La prière n'est pas besoin d’être une affaire de foule, pour être exaucée. C'est plutôt une affaire de consécration, de foi, de détermination, de fraternité, dans les paramètres du sacré. Dites-moi, combien de personnes étaient dans le sanctuaire en Israël pour prier en faveur du peuple ? Et pourquoi faire d'un cas d'une seule personne malade, un sujet national et public de prière ? Est-ce la quantité de prieurs qui fait exaucer la prière? Néanmoins, s'il s'agit d'une affaire de portée nationale, il faudrait parfois des prières nationales.
Nous avons propagé la vie des gens pour en faire des sujets publics de prière partout, alors que cela ne devrait pas en être le cas ! Qu'avons-nous récolté, obtenu comme exaucement ? Combien de personnes avaient d'ailleurs prié ? En avez-vous fait la statistique ?... Il faut une formation spirituelle, si on veut s'engager dans le ministère de la prière.
Ce genre de cas de prière pour une personne malade a besoin de prière ciblée et déterminée avec la participation fervente de deux à quatre personnes assidues à cette tâche, dans un petit groupe restreint de ferventes prières, avec imposition des mains, dans le respect du sacré. Ce n'est pas un sujet national, mais personnel. Donc on ne devrait pas s'attendre à la prière de la part d’une foule de gens pour que la personne soit guérie. Jésus-Christ n'a-t-Il pas dit : "Là deux ou trous sont assemblés en mon nom je suis au milieu d'eux"? (Matth. 18:20).
D'ailleurs, des foules de gens qui entendent des sujets de prière ne prennent pas nécessairement cela à cœur... D'autre part, les membres d'églises doivent être formés dans le cadre de la prière, pour distinguer les cas, pour savoir comment s'y prendre, et pour éviter le laisser-aller et le jemenfoutisme... Nous avons trop galéré dans le désert de la sécheresse spirituelle... Il faut maintenant en sortir...
C’est pour cela que le Centre Parisien de Vie Chrétienne et d’Accompagnement Spirituel (CPVAS) organise des séminaires de formation à l’accompagnement spirituel des frères et sœurs en difficultés spirituelles. Ce séminaire est destiné à toute personne qui voudrait, au nom puissant de Jésus-Christ, par le Saint-Esprit, apprendre comment prier pour des malades, soutenir des déprimés, délivrer des posséder, chasser les démons, abattre les forteresses de Satan dans sa propre famille, dans les familles, dans la ville et dans le pays.
Frère AKPAGAN K. M. Cyrille
Conférencier-formateur biblique
Évangéliste itinérant
Prédicateur de réveil
Accompagnateur spirituel
Par la grâce du Seigneur et pour Sa gloire !
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CHRIST-VIE-ET-ACTION
La vie du Christ et l'action du Christ ! Pour mener l'action du Christ, il faut avoir la vie du Christ. Et pour avoir la vie du Christ, il faut avoir l'Esprit du Christ. En effet, "si quelqu'un n'a pas l'Esprit du Christ, il ne lui appartient pas" ! (Romains 8:9).
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