« Que le mariage soit honoré de tous, et le lit conjugal exempt de souillure,
car Dieu jugera les impudiques et les adultères.» (Héb. 13:4).
Certains jeunes garçons ou jeunes filles prennent un malin plaisir à s’introduire dans des couples établis, et à vivre ainsi sexuellement avec des personnes mariées, sans aucune inquiétude de conscience. Certaines personnes mariées gardent la mauvaise habitude de briser leur alliance conjugale, en introduisant dans leurs relations matrimoniales, de jeunes gens qu’ils devraient respecter, avec la pensée que ce sont de futurs pères et mères de familles. Ces personnes ne savent pas qu’elles sont en train de consommer déjà leurs mariages actuels ou futurs, et dans des conditions immorales, irréligieuses, profanatoires et destructrices de leurs propres vies et de celles des autres, qui devraient être consacrées à Dieu. Ne savent-elles pas qu’elles sont en train d’affronter Dieu ? Comment peut-on prétendre rester dans le sacré, quand on se permet de commettre de telles choses ? Comment peut-on demeurer dans le sacré, si l’on se livre au trafic sexuel coupable ? La personne mariée sait pertinemment qu’elle est en train de commettre l’adultère dans son propre couple, et ne sait pas qu’elle est en train de détruire sa vie conjugale, dont les risques de divorce sont déjà présents. Et la jeune fille ou le jeune garçon qui se trouve dans cette situation, sait qu’il est en train de détruire un couple. De tels comportements, à la lumière des vertus de la vie chrétienne, ruinent la vie de jeunes gens et de personnes adultes. Dieu dit fermement : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20:14) et « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain ». (Exode 20:17). Croyons-nous que nous pourrons rester dans le sacré, si nous transgressons les commandements de Dieu ?
« Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14).
Le terme d’adultère implique les relations sexuelles contre-nature ou immorales. Mener une vie sexuelle avec le mari d’une autre femme, ou avec la femme d’un autre mari, n’est-ce pas convoiter sa maison pour la détruire ? Dans Ézéchiel 22:10 et 11, l’Éternel dénonce les formes d’immoralité qui se laissent bien percevoir ainsi : « Au milieu de toi, on découvre la nudité du père ; au milieu de toi, on fait violence à la femme pendant son impureté. Au milieu de toi, chacun se livre à l’abomination avec la femme de son prochain, chacun se souille par l’inceste avec sa belle-fille, chacun déshonore sa sœur, fille de son père… » On semble parfois ne pas comprendre la portée à court ou à long terme des actes que l’on pose, et l’on persiste ainsi dans le péché, qui n’a pour objectif que d’anéantir celui ou celle qui le pratique et qui agit ainsi contre les principes de Dieu. La Bible stipule bien : « Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les coupables ». (Hébreux 10 : 26-27).
Être justifié, oui, mais chercher aussi à être délivré
Certaines personnes se bercent d’illusion en végétant dans ce genre de vie, avec la prétention de toujours bénéficier du pardon de Dieu, en se répétant : « Dieu nous accepte tels que nous sommes.» Certes, Il nous accepte sans condition dans le royaume de grâce, par Sa justice, en nous justifiant ; mais l’entrée dans le royaume de gloire est conditionnée par notre sanctification. « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur ». (Hébreux 12:14). Donc, Dieu nous accepte tels que nous sommes, mais Il ne nous laisse pas tels que nous étions. Son intention est de nous transformer, et nous donner un cœur nouveau (Ézéchiel 36:26), si seulement nous sommes « dociles », et si nous acceptons d’être transformés, et de nous laisser conduire par Lui. C’est pourquoi l’Éternel déclare : « Si vous avez de la bonne volonté et si vous êtes dociles, vous mangerez les meilleures productions du pays ; mais si vous résistez et si vous êtes rebelles, vous serez dévorés par le glaive, car la bouche de l’Éternel a parlé ». (Ésaïe 1:19,20) C’est là le point névralgique de la nouvelle naissance. Il ne faut pas se leurrer par la pensée de la « cheap grace », la grâce moins chère, ou la grâce au rabais, qui trompe bien des gens, et nous installe dans le péché permanent avec un malin plaisir. On répète aussi souvent : « Je sais que Dieu me pardonne ». Mais le problème n’est pas relatif au pardon de Dieu, mais au non-changement décisif et volontaire de nos propres cœurs ou de nos propres vies. Car il ne faut pas confondre « être justifié » et « être délivré ». En effet, on peut recevoir le pardon pour ses fautes, sans être délivré de l’appétit du péché. Et l’on peut être toujours recevoir le pardon de ses péchés tout au long de sa vie, mais être perdu en fin de compte. (Voir Matthieu 18:21-35 ; Hébreux 12:14 ; Apocalypse 21:7,8). Parce qu’il y a une différence entre « péché pardonné » et « péché non délaissé ». C’est pourquoi, quand Jésus pardonne au pécheur, il lui dit : « Voici, tu as été guéri, ne pèche plus, afin qu’il ne t’arrive quelque chose de pire.» (Jean 5:14).
Dans la prière dominicale appelée encore « Notre Père », Jésus nous enseigne non seulement de demander le pardon de nos péchés, et de pardonner à ceux qui nous ont offensés, mais aussi il nous enseigne de demander à Dieu de nous délivrer du mal(in). (Matthieu 6:13). Donc, se voir pardonner ses offenses est bien, mais il faut aussi demander à être délivré de l’appétence ou de l’esprit de ce mal que l’on chérit malheureusement en soi. Sinon, on retombera dans le même péché qui devient une habitude malsaine qui installe la personne dans le cercle vicieux de « péché-repentance-confession-péché-repentance-confession-péché » et ainsi de suite. Alors, si l’on passe le temps à commettre le même péché pour lequel on demande sans cesse pardon, en répétant sans cesse : « Je sais que Dieu me pardonne et m’aime », où est alors la nouvelle naissance ? Le christianisme n’est donc pas une affaire de slogan trompeur d’auto-justification ou de grâce moins chère. Mais c’est une vie en perpétuel changement mélioratif selon les principes de Dieu et par Sa grâce sanctificatrice.
Il est nécessaire de croire au pardon de Dieu « qui ne se lasse pas de pardonner.» (Ésaïe 55:7). Et l’Évangile affirme : « Car Dieu a tant aimé le monde…». L’expression, le monde, dans l’original grec, n’est pas « anthroopos» (Homme), mais « kosmos » (le cosmos), qui signifie l’univers, et dont fait partie l’Homme. Donc, il s’agit d’un amour cosmos-holistique, un amour globalisant, un amour totalisant de Dieu, qui englobe le cosmos. Dieu aime tout ce qu’il a créé ; il aime donc le pécheur, mais Il a horreur du péché qu’il pratique. Et Il supporte le pécheur jusqu’à ce qu’il arrive à la repentance et saisisse la grâce, bénéficiant ainsi du pardon de Dieu, lié à son Amour, à sa Justice et à son Jugement. Dieu pardonne. Mais il faut aussi se demander personnellement si l’on a encore le goût du même péché pour lequel on implore le pardon de Dieu. Si l’on sent que l’on a encore l’envie de ce même péché, il faut alors savoir qu’on n’est pas délivré du démon de ce péché. Comment alors faire maintenant pour en être délivré ? Par la grâce de Dieu, j’en ai parlé au chapitre intitulé « Repentance, confession, pardon et délivrance ». Mais nous n’oublierons pas que toutes ces choses sont possibles par la puissance de la Parole de Dieu qui est « esprit et vie». (Jean 6:63).
La Parole de Dieu est le bouclier contre la tentation
Jésus, dans Sa tentation par le diable dans le désert, cite la Parole de Dieu, pour témoigner de la justice de la loi, et pour repousser le tentateur. (Matthieu 4:2-11). Le prophète Ésaïe dit bien : « A la loi et au témoignage, si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura pas d’aurore pour le peuple.» (Ésaïe 8:20). Nous avons donc la possibilité, par la Parole de Dieu, par notre témoignage et par le sang de l’Agneau, de vaincre nos tendances pécheresses et les insinuations de Satan, le tentateur, et ceci par la grâce de Dieu. Il est, en effet, écrit : « Car ils l’ont vaincu à cause du sang de l’Agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre leur mort.» (Apocalypse. 12:11). Confirmant la force du chrétien et la certitude de la victoire sur le Malin, grâce à la Parole de Dieu, l’apôtre Jean déclare : « … Je vous ai écrit, jeunes gens, parce que vous êtes forts, et que la parole de Dieu demeure en vous, et que vous avez vaincu le malin. » (I Jean 2 :14). Le recours à la Parole de Dieu, la demande du Saint-Esprit et la prière, constituent donc la source de la puissance efficace contre le péché. Cette façon de procéder nous sera d’un grand secours, afin de ne pas tomber dans les filets du péché, et pour ce qui nous concerne ici, dans les pièges du péché de l’immoralité sexuelle, qui dans certains cas, pourrait malheureusement conduire au divorce.