Le concubinage..., un autre domaine de vie de grands péchés et de profanation du sacré

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Voici un autre domaine, où cohabitent immoralité, bagarres, colère, désordre, et destruction lente mais sure de la future vie conjugale. Quelquefois, lui, chrétien, ou elle, chrétienne, se permet de vivre maritalement, même avec un non croyant ou une non croyante, avec la maligne prétention de vouloir faire un travail pour Dieu, et parvenir à toucher le cœur de l’autre, alors que lui-même, ou elle-même, n’a peut-être pas de racine de fidélité spirituelle à la Parole de Dieu. La Parole de Dieu ordonne-elle de vivre ainsi ? Que les deux partenaires soient chrétiens ou pas, leur concubinage est un domaine d’immoralité qui empêche d’expérimenter la dimension sentimentale, spirituelle et romantique des beautés de l’amour, au profit de la dimension charnelle et coupable.

 

Ne plus vivre comme les païens, mais vivre dans la sanctification

Comment donc, d’autre part, toi, de la nouvelle naissance, retourneras-tu vivre dans les choses immondes que tu avais naguère quittées ? Où est le respect du sacré dans ta vie ? Pourquoi voudras-tu vivre dans les ténèbres et non dans la lumière, dans l’attente que Dieu te donnera ton compagnon ou ta compagne, selon sa volonté, et dans l’alliance ? Pourquoi vouloir encore mener la même vie que celle du passé ? C’est pourquoi l’apôtre Pierre écrit : « C’est assez, en effet, d’avoir, dans le temps passé, accompli la volonté des païens, en marchant dans le dérèglement, les convoitises, l’ivrognerie, les orgies et les idolâtries criminelles.» (I Pierre 4:3). Par ailleurs, l’apôtre Paul aussi intervient et dit : « Voici donc ce que je dis et ce que je déclare dans le Seigneur, c’est que vous ne devez plus vivre comme les païens, qui marchent selon la vanité de leurs pensées. Ils ont l’intelligence obscurcie, ils sont étrangers à la vie de Dieu, à cause de l’ignorance qui est en eux, à cause de l’endurcissement de leurs cœurs.»  (Éph. 4:17,18).  

 

Prendre la décision de tourner le dos au passé, et sortir du territoire du péché

De plus, mettant l’accent sur la vie chrétienne, l’apôtre Pierre dit encore : « Rejetant donc toute malice et toute ruse, la dissimulation, l’envie, et toute médisance, désirez, comme des enfants nouveau-nés, le lait spirituel et pur, afin que par lui vous croissiez pour le salut, et si vous avez goûté que le Seigneur est bon. Approchez-vous de lui, pierre vivante, rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu ; et vous mêmes, comme des pierres vivantes,édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.» (I Pierre 2:1-5).

 

Où est ta vie de consécration à Dieu ?

Est-ce dans le concubinage que tu comptes édifier ta maison spirituelle, ta vie spirituelle ? Pourquoi vouloir troquer ton salut contre des œuvres sales ? Connais-tu le prix de ton salut ? Pour ce qui est de toute personne qui ne partage pas la même foi que toi,la Bible l’appelle  « infidèle ».  Dans ce mot, en effet, nous avons le radical latin « fidès » (la foi) et le préfixe « in » (signifiant "manque de", "inexistence de"). C’est ainsi qu’il en est de celui qui ne partage pas la même foi que toi, car lorsqu’on ne s’entend pas sur la même foi, commencent alors des incompréhensions morales, spirituelles d’apparence simples, mais difficiles à résoudre. Et puisque celui qui ne partage pas la même foi, est « in-fidèle », l’apôtre Paul, déclare et pose ensuite la question : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel rapport y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle et l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temps du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : ‘‘J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur dit, et ils seront mon peuple.» (II Cor 6:14-16).

 

Quelquefois, une vie de péché est liée à la mauvaise compréhension du texte biblique,

à la convoitise mondaine et aussi aux mauvais conseils des gens aux pensées charnelles, c'est-à-dire

non soumises aux principes de Dieu

Beaucoup de personnes tordent le sens à ce que l’apôtre Paul dit dans II Corinthiens 7:12-14, où il parle de la vie conjugale du « non-croyant » avec la « croyante », et de la « non-croyante » avec le « croyant ». Or, il s’agit, dans ce texte, des gens qui étaient déjà mariés, et qui vivaient ensemble en tant que mari et femme, païens, avant de rencontrer le Seigneur. Parce que les mots « femme » (gunê, en grec), et « mari » (aner, en grec), utilisés dans ce contexte, désignent des personnes mariées et non une jeune fille ou un jeune garçon, célibataires. Donc, il s’agit bien de père et de mère de famille, déjà unis par les liens du mariage, bien avant de devenir chrétiens, et Paul leur conseille de ne pas se séparer, mais de rester toujours ensemble, pour que le croyant ou la croyante aide l’autre à croire, à son tour, au Seigneur Jésus. Mais il ne donne, en aucun cas,  un conseil à de jeunes filles et jeunes garçons d’abandonner leur alliance avec le Seigneur, pour aller vivre dans le monde, sous un joug étranger ! Le problème que la Bible rejette ici n’est pas lié à la différence de race ou de culture, mais à la différence de religion. (Lire Josué 23:8-13, et compléter avec Deutéronome 18:9-14, concernant les pratiques sataniques et occultes du monde païen, et interdites par Dieu chez Ses enfants, et que pratiques les incroyants).

 

 Et le piège .... Un péché cache toujours un autre péché et conduit dans un engrenage de péchés

D’autre part, dans ce cadre de concubinage, voici une grossesse prématurée ou non désirée qui arrive ! Que faire dans cette situation de péché et de plusieurs tentations ? Craignant d'être désapprouvé(e) dans sa communauté,  et pour prétendre paraître irréprochable et pur, et présenter un visage de saint fidèle ou de sainte fidèle aux autres, il ou elle s’engage alors dans la procédure de l’avortement, et commet ainsi « un assassinat », ajoutant ainsi péché au péché, car toute situation de péché engendre toujours d’autres péchés et met parfois le fautif ou la fautive dans un engrenage de péchés. Ainsi, toi, ma soeur, et toi mon frère de la foi, crois-tu que la situation maritale dans laquelle tu es maintenant, alors que tu n’es pas marié(e), est favorable à ton épanouissement spirituel et moral, et à celui de futur(e) conjoint(e), et honoré dans le Seigneur ? Te sens-tu à l’aise dans les  dimensions  de ta vie, surtout dans la dimension spirituelle ? Quel message aurais-tu alors a transmettre aux païens qui sont autour de toi ou dans ta famille ?

 

 Que faire alors ? 

Crois-tu que tu plaises à Dieu, alors que tu endurcis ton cœur contre sa Parole ? Peux-tu mener une véritable vie de prière dans cet état ? Peux-tu servir, par ta vie, d’un bon exemple aux jeunes qui t’entourent ? As-tu une idée des bénédictions que tu perds, en vivant dans cet état ? Et quelquefois, dans un autre contexte, hélas ! tout à ton aise et te basant sur des justifications trompeuses, tu fais ces choses immorales avec peut-être quelqu’un de marié, et tu t’imagines que Dieu t’approuve dans ce que tu fais ! Quelle illusion ! Que faire alors ? Tiens ! Prends ta décision et sors de là, ainsi que te le dit ton Seigneur ! « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant.» (2 Cor. 6:17,18).  Tu ne dirais plus que tu n'aies pas entendu ce message !

 

Le texte est clair : « séparez-vous…et je vous accueillerai, dit le Seigneur tout-puissant». Oui, Dieu a la puissance de t’accueillir dans le droit chemin, et de faire pour toi au-delà de ce que tu puisses imaginer. Fais-lui confiance, et tu verras. L’Éternel est un Dieu de principes et d’action. Il dit : « Car j’honore ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés.»  (I Samuel 2:30), et Il punit le mal et désapprouve tout péché, y compris aussi celui de l’homosexualité ou de l'avortement.

 

Ces pages que vous venez de lire sont extraites du livre Le Respect du sacré dans la vie chrétienne, écrit par AKPAGAN  K.  M.  Cyrille, et publié en 2005, puis réédité en 2016. Pour poursuivre votre lecture, cherchez l'édition de 2016, car elle contient plus de 150 pages ajoutées. C'est l'édition définitive.

 

D'autre part, pour compléter vos idées sur le retour de Jésus, les différents types de résurrection des morts, l'enlèvement des croyants justes, la guerre d'Harmaguédon, la capture de Satan, la guerre de Gog et de Magog, le salut et la vie éternelle, la destruction du mal et du péché, etc., reportez-vous au livre "Les Dimensions du péché et de la grâce", publié en 2019. 

 

Suite : L’avortement, qu'en dit la Bible ?