Les  dimensions du jeûne et de la  prière  

(Jeûner dans l'intimité avec Dieu)

 

Par  AKPAGAN  K.  M.  Cyrille

 

La pratique du jeûne est biblique, et même recommandée par Jésus, et Il en donne certaines consignes d’efficacité, puisqu’Il dit, par exemple, « quand vous jeûnez, ne prenez pas un air triste.» (Matt. 6:16).  Jésus n’a donc pas dit : « Ne jeûnez pas ». Il insista même sur la nécessité du jeûne dans certains cas de délivrance, lorsqu’Il déclara à propos d’une délivrance démoniaque qui avait résisté aux apôtres, en leur disant : « Cette sorte de démon ne sort que par la prière et le jeûne.» (Matt. 17:21). Il donne des conseils pratiques et spirituels concernant le jeûne, pour le rendre plus spirituel,  plus agréable aux yeux de Dieu. Par contre, Il dénonce les démonstrations exhibitionnistes et égoïstes du jeûne, c’est-à-dire le jeûne de propagande que l’on mène dans l’intention de se faire voir, pour être apprécié des hommes, et que l’on reconnaisse que vous êtes un « jeûneur professionnel », alors que le cœur n’y est pas. C’est plutôt un formalisme, à la manière des pharisiens, -formalisme auquel Il a adressé de sévères reproches. (Voir Matt. 23:25). Jésus ne veut pas de ce jeûne formaliste. Mais Il apprécie les choses vraies et authentiques. C’est pourquoi Il en donne encore des instructions, en disant : « Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air triste, comme les hypocrites, qui se rendent le visage tout défait, pour montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Je vous le dis en vérité, ils reçoivent leur récompense. Mais quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, afin de ne pas montrer aux hommes que tu jeûnes, mais à ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra.» (Matt. 6:16-18). Par ces mots, Jésus dénonce certaines anciennes pratiques populaires dans les coutumes juives, à propos du jeûne, et qui relevaient de la routine et du formalisme traditionnel de son époque et aussi de notre temps. Il invite donc à revenir à la valeur spirituelle du jeûne. 

 

Jésus Lui-même est un homme de prière et de jeûne ! Il a jeûné pendant quarante jours, mais dans un lieu secret, dans le désert (Matthieu 4:2). Combien de personnes savaient qu’Il jeûnait là ? En a-t-Il fait la propagande ? Mais, quant à nous, parfois, nous sonnons de la trompette devant nous, pour notre jeûne. Et par conséquent, certains moments de jeûnes et prières, auxquels nous nous sommes livrés, n’ont souvent pas donné de résultats, car les motivations et l’état d’esprit, qui les accompagnaient, étaient peut-être contre les principes du Saint-Esprit de Dieu. En effet, « l’Esprit Saint qui sonde tout, même les profondeurs de Dieu » (I Corinthiens 2:10), lit dans nos pensées et motivations intimes, même les plus secrètes. On peut tromper un homme, mais on ne peut pas tromper Dieu ! 

 

Demander d'abord sa propre libération des chaînes du péché

par la puissance main de Dieu

C’est Lui, Jésus, le même Dieu qui a parlé dans l’Ancien Testament, depuis la Genèse jusque dans l’Apocalypse, puisque c’est Lui la Parole (Le Logos). Et il est écrit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu…Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous… » (Jean 1:1 et 14). Et c’est Jésus-Christ qui est cette Parole et en même temps le Sauveur du monde. Dans l’Ancien Testament, Il a dénoncé les choses qui ne sont pas compatibles avec le jeûne, lorsqu’Il dit : « Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, et vous traitez durement vos mercenaires (= vos ouvriers). Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, pour frapper méchamment du poing ; vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, pour que votre voix soit entendue en haut.» (Esaïe 58:3-5). Oui, voilà, Dieu dénonce nos pratiques non spirituelles. Comment peut-on mener une vie de prière et de jeûne, quand, en même temps, on est rempli de colère, de vengeance, de haine, de mépris, d’hypocrisie, de médisance, de ragots contre son entourage et contre ses frères et sœurs. Comment un cœur rempli de ces immondices du monde peut-il prétendre être en communion intime avec Dieu ? Mon frère, ma sœur, tu dis à tout vent que tu aimes le Seigneur, et en même temps, tu détestes tes autres frères et sœurs ! On te salue, mais tu ne réponds pas, et avec un tel état d’esprit, tu mènes ton jeûne, et tu veux te faire exaucer par Dieu ! Tu peux tromper un homme, mais tu ne peux pas tromper Dieu. Tu jeûnes, c’est bien. Mais pourquoi ne jeûnes-tu pas plutôt pour que tes haines, tes antipathies, tes préjugés, tes médisances, tes calomnies, tes colères, tes mensonges, toutes tes nombreuses infidélités et autres ordures, etc., sortent de ton cœur ? Oui, pourquoi ne jeûnes-tu pas plutôt pour que les démons de haine, de vengeance, de mensonge, de ragots, d’adultères, etc., quittent ton cœur ? Pourquoi ne jeûnes-tu pas pour que tu sois rempli d’amour ? Tu jeûnes, mais en même temps tu jures de ne jamais pardonner ! Ne sais-tu pas que tu as des liens de la méchanceté dans ton cœur ? Pourquoi ne jeûnes-tu pas pour que tu puisses pardonner, délier les liens de la méchanceté, et confier ta vie et le jugement de tes affaires à Dieu ? Pourquoi ne jeûnes-tu pas pour que les vices de ce monde et les langages grossiers, sales, salis, et salissants, n’habitent plus dans ton cœur, et ne soient plus proférés par toi ? Bref, pourquoi ne jeûnes-tu pas pour que tu sois amoureux de Dieu ?

 

Se sanctifier par la grâce et le Saint-Esprit de Dieu

à travers le jeûne

As-tu une fois passé du temps à prier et à jeûner pour ces choses ? As-tu une fois passé du temps à jeûner pour le salut des âmes ? As-tu une fois passé du temps à jeûner pour la réconciliation d’un couple en difficulté ? As-tu une fois passé du temps à jeûner pour l’extension de la gloire du Seigneur dans ce monde ? As-tu une fois passé du temps à jeûner et prier pour tes ennemis, ou pour ceux que tu appelles tels, et pour leur vie et leur conversion par le Saint-Esprit ? Mets le cap sur ces choses spirituelles, et abandonne, pour quelque temps, tes prières matérialistes de recherche de fortune, de boulot, de maison, de terrain, de femme, de mari, etc. Certes, tout cela est utile pour toi, et Dieu sait que tu en as besoin ; mais pour le moment, mets-les en jachère sous la puissante main de Dieu qui s’en occupera. Et recherche l’amour de Dieu ! Et tu verras ! Oui, et tu verras ! Alors, se lèvera pour toi le soleil de la justice, suivi de ta guérison, comme le Seigneur, dans Malachie 4:2 (ou 3:20), te le promet, en disant : « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de la justice, et la guérison sera sous ses ailes ; vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable.»

 

Bien-aimé(e) dans le Seigneur, comme tu le vois, Dieu peut bien te donner toutes les choses matérielles dont tu manques, et qui t’obsèdent, mais ton cœur, non sanctifié, peut les perdre dans les jours ou les mois ou les années suivants, à cause de tes propres fautes et péchés non abandonnés. C’est ainsi que s’accomplira malheureusement pour toi ce que l’Éternel a dit : « Tu perdras par ta faute l’héritage que je t’avais donné.» (Jér. 17:4). N’est-ce pas dommage ? Donc, bien-aimé, sache que ton problème est d’abord spirituel avant d’être matériel. C’est pourquoi, pour éviter ce dommage et  les déboires, voici ce que Jésus te dis : « Cherchez premièrement  le royaume du ciel et sa justice et tout le reste vous sera donné par-dessus.» (Matt. 6:33).

 

Oui, le Seigneur dénonce le jeûne formaliste et égoïste. En revanche, Il parle du type de jeûne auquel Dieu prend plaisir. C’est donc le même Dieu qui a dit : « Voici le jeûne auquel je prends plaisir : détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l’on rompe toute espèce de joug ; partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable.» (Ésaïe 58:6,7). C’est de là que découle la puissance cachée du jeûne et de la prière au nom de Jésus-Christ, et non selon nos penchants.

 

Donner son cœur à Dieu, pour qu'Il y établisse la Seigneurie

et l'Esprit du Christ ! Mais comment ?

 

Pour le savoir, reportez-vous au livre Les Dimensions de la prière et de la vie de prière, en cliquant sur le titre..

           Dans le jeûne, chercher donc Dieu

Bien-aimé(e) dans le Seigneur, passe donc du temps avec Dieu, cherche Sa face, c'est-à-dire humilie-toi dans tes langages, dans tes idées et dans tes actions, et réclame l’amour, la puissance et la sagesse d’en haut, réclame donc le Saint-Esprit, car c’est Lui qui te conduira dans toute la vérité, tant à propos des choses spirituelles, matérielles qu’à propos de ta vie sentimentale ou conjugale. Soumets-toi donc à Dieu et honore-Le, et Il te fera encore plus du bien. Et quand Dieu, ton Dieu, te donne quelque chose dans ce domaine, c’est qu’Il te l’aura donné. Tu ne te tromperas pas là-dessus et tu n’en seras pas déçu, non plus. Il dit en effet : « Car j’honore ceux qui m’honorent, mais ceux qui me méprisent seront méprisés.» (I Sam. 2:30). C’est  pour cela que, lorsque tu jeûnes, jeûne d’abord pour que le Seigneur te débarrasse de toute ces choses (haines, mensonges, colère, vengeance, préjugés chroniques, infidélités, adultères, débauches, médisances, convoitises, paresse spirituelle, orgueil, et les autres impuretés et saletés) qui habitent dans ton cœur, qui te souillent la vie et qui t’empêchent de voir la face de Dieu. C’est pour cela qu’il est utile de passer des moments de prière de repentance, de confession et de demande de pardon. 

 

Prière de repentance, de confession et

de demande de pardon

La repentance n’est pas une affaire à prendre à la légère, car sans elle, il n’y a pas de pardon des péchés. C’est pour cela que Dieu en établit le mécanisme de fonctionnement, pour apporter Sa grâce au pécheur repentant. L’oeuvre du Saint-Esprit est de susciter la repentance, par Sa puissance de convaincre du péché, de la justice et du jugement. (Jean 16:7-10). Un bel exemple de prière de repentance et de confession sincères se trouve dans le livre de Daniel, au chapitre 9.  A  la suite des péchés plusieurs fois répétés du peuple de Juda, -ce qui entraîna la première déportation d’une partie de la population (606 av. J-C.), et, quelques années plus tard, la destruction, en 586 av. J-C, de la ville de Jérusalem et du temple, le prophète Daniel, alors déporté au royaume babylonien des Chaldéens, intercéda pour son peuple, dans une prière de repentance et de supplication, qu’il est bon de relire, pour  comprendre  la  grâce,  l’intelligence  et  la puissance de Dieu qui furent son partage, et qui contribuèrent à renforcer l’espérance et la délivrance du peuple des déportés, et même de la rédemption par le Messie à venir.

 

Qui peut donc expérimenter la repentance et comment ?

 Pour ce paragraphe, reportez-vous d'abord au livre "Le Respect du sacré dans la vie chrétienne".

 

Des obstacles à la prière

Savez-vous pourquoi il vous paraît impossible ou difficile de prier ? Il peut, certes, y avoir plusieurs causes, dont la fatigue due au travail ardu ou à un travail prolongé trop tard dans la nuit, ou le manque de temps dû à une mauvaise organisation de son emploi du temps, ou la non-motivation pour les choses spirituelles, ou le découragement, etc.. Mais toutes ces causes peuvent toujours être invoquées par celui qui ne connaît pas la puissance et l’utilité de la prière, car tous ces problèmes pourraient être résolus, en priorité, par la prière. Si l’on néglige de prier, comment pourrait-on les résoudre par la puissance du Saint-Esprit agissante dans la prière ? D’autre part, en dehors de ces causes, celle qui est la principale, c’est la non-confession régulière de nos péchés, et notre attachement à eux. En effet, les péchés souillent l’homme, et l’empêchent de communier avec Dieu. Ils constituent une force oppositive et de résistance à Dieu. Rappelez-vous que le péché sépare de Dieu (Ésaïe 59:2), et à force, pour nous, de demeurer dans le péché, le fossé se creuse jusqu’à devenir un abîme entre nous et notre Dieu. Nous étant distancés de Dieu, nous ne ressentons plus d’appel à la prière par la voix du Saint-Esprit. Dieu étant Esprit   (ou le Saint-Esprit), le péché endurci nous sépare de Lui. Et nous sommes pris en otage par nos propres péchés qui deviennent de véritables obstacles à la prière. Notre mort spirituelle commence. Nous n’éprouvons plus aucune envie de prier, parce que les canaux spirituels, qui devraient nous permettre de communiquer avec Dieu, sont bouchés par les péchés non confessés, ou confessés mais non abandonnés.  Nous voyons que ce sont des obstacles à la vie de prière et de sanctification. Un autre aspect des obstacles à la prière, est ce qu’on appelle en anglais le « judgmentalism », dont j'ai parlé à la page 225 du livre Les Dimensions de la prière et de la vie de prière.

 

Dans cet état, nous ne sentons plus tellement le besoin d’intercéder pour qui que ce soit, car nous avons de la peine de prier d’abord suffisamment pour nous-mêmes. Le sommeil spirituel nous enveloppe, et nous sommes en situation grabataire, en cours de fossilisation spirituelle. Comment pourrions-nous mener une vie d’intercesseurs ?

 

Se réconcilier avec Dieu, en faisant la paix avec Lui

et en pardonnant aux autres

Or, selon la procédure spirituelle de l’intercession, celui qui intercède doit d’abord suffisamment prier pour lui-même, se réconcilier avec Dieu, afin d’être  à  l’aise dans  l’intercession.  C’est  pourquoi le  Seigneur ordonne à Moïse ce qu’Aaron doit faire avant de faire l’expiation pour le peuple, et qui se lit ainsi : « Aaron offrira son taureau expiatoire, et il fera l’expiation pour lui et sa maison.» (Lév. 16:6). Le verset 17 du même chapitre précise encore qu’« Il fera l’expiation pour lui et pour sa maison, et pour le peuple.» (Lév. 16.17).  Nous voyons que l’expiation est l’apothéose de toutes les prières de l’année qui s’achève. Dans ce cadre, le souverain sacrificateur a la lourde responsabilité de veiller sur sa propre vie et sur celle du peuple. Toute négligence peut se solder par sa propre mort, vu qu’il est entré dans le lieu très saint, au-delà du voile, en présence même de Dieu, une fois par an. Et là, il porte le peuple, symboliquement, sur le pectoral du jugement dont il est vêtu, comme il est prescrit dans la loi, où Dieu dit à Moïse :  « Lorsque Aaron entrera dans le sanctuaire, il portera sur son cœur les noms des fils d’Israël, gravés sur le pectoral du jugement, pour en conserver à toujours le souvenir devant l’Éternel. Tu joindras au pectoral du jugement l’urim et le thummim, et ils seront sur le cœur d’Aaron, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel. Ainsi, Aaron portera constamment sur son cœur le jugement des enfants d’Israël, lorsqu’il se présentera devant l’Éternel.» (Exode 28:29,30). Donc intercéder, c’est jouer un grand rôle, celui de « porter » quelqu’un, un pécheur au trône de la grâce de Dieu, en plaidant pour lui, pour le pardon de ses péchés, pour que la grâce de Dieu touche son cœur et assure sa protection. Il existe donc des bénédictions liées à cette prière, d’abord pour celui pour qui l’on prie et pour celui qui prie.

Les bénédictions liées à la prière d’intercession

Pour mener le combat spirituel

La prière d’intercession est un aspect puissant de la prière de combat. Mais attention ! Le combat spirituel ne se fait jamais avec la violence, la colère, la haine, les médisances, les paroles grossières et les allusions méchantes, qui relèvent plutôt du domaine du combat charnel, celui des gens qui marchent selon la chair, c’est-à-dire selon leurs propres penchants. Pour mener ce combat spirituel, il faut d’abord accepter de renoncer à soi, et à ses prérogatives égoïstes, à ses susceptibilités, et confier les dimensions de sa vie personnelle à Dieu, Juge des méchants et des justes. Car, mon frère, ma sœur, ne l’oublie pas, mais retiens bien ceci : là où tu crois avoir raison, Dieu peut te démontrer que c’est toi plutôt qui as tort ! C’est pourquoi ne devance pas Dieu dans Son jugement, et ne sois pas poussé à mépriser, anéantir, calomnier, détruire la vie de ceux que tu prends pour tes ennemis. Si tu es convaincu que ce sont tes ennemis, alors écoute et mets en pratique ce que le Seigneur te dit ici : « Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux  qui  vous  maltraitent.»  (Luc 6:27).

 

Sois un intercesseur au cœur purifié et régénéré

Cela dit, il est clair que ne pas prier pour ses ennemis, c’est agir contre les principes de Dieu ; or, agir contre les principes de Dieu, c’est pécher contre Sa volonté. Nous n’allons pas oublier que cette prescription de Jésus-Christ, qui nous invite à prier pour nos ennemis, s’inscrit dans le cadre de Sa pensée fondamentale qui se trouve dans le Sermon sur la montagne, où Il déclare : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes.» (Matt. 7:12). Nous aimons que l’on prie pour nous, n’est-ce pas ? Alors pourquoi ne voudrions-nous pas prier pour  les autres ? Mon frère, ma sœur, tu dis que tu as des ennemis, n’est-ce pas ? Alors, puisqu’ils sont tes ennemis, tu sais maintenant qu’ils ont besoin de tes prières ! C’est Jésus-Christ qui le prescrit. C’est ainsi que la Pensée de Jésus-Christ renverse la logique de ce monde, basée sur l’égoïsme, l’amour de soi et la vengeance d’instinct grégaire.

 

Tu contribueras à sauver des âmes et la bénédiction t'accompagnera

Ainsi, en priant pour tes ennemis, la grâce de Dieu va toucher leurs cœurs, leurs yeux s’ouvriront, ils reconnaîtront le mal qu’ils font à quelqu’un, et, touchés par la repentance, ils regretteront leurs méchancetés : ils cesseront de te persécuter, et toi tu seras libre et tu auras la paix. Ne vois-tu pas maintenant qu’en priant pour tes ennemis, tu assures en même temps ta sécurité et ton bonheur, et également la délivrance des autres d'entre les griffes de Satan ? C’est donc une source  de bénédiction pour toi ! Mais, si tu es là, avec des pensées charnelles d’insultes, de médisances, de sabotages, de vengeance, d’autojustification, assidu à des dépositions de plainte au tribunal, etc., sache alors que c’est toi plutôt qui ne connais pas le Christ, ou que c’est toi qui pèches contre Dieu, et du coup, tu deviens Son ennemi, un rebelle, pour n’avoir pas respecté ce qu’Il t’a dit dans Sa Sainte Parole.  C’est pour cela qu’Il ordonna aux enfants d’Israël, alors qu’ils étaient en captivité à Babylone : « Recherchez le bien de la ville où je vous ai menés en captivité, et prier l’Éternel en sa faveur, parce que votre bonheur dépend du sien.» (Jér. 29:7). L’apôtre Paul aussi exhorte, en déclarant : « J'exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité. Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus Christ homme, qui s'est donné lui-même en rançon pour tous.» (I Tim. 2:1-6). 

(A suivre)

               Ces pages, que vous venez de lire, sont extraites de livre                     Les Dimensions de la prière et de la vie de prière,

écrit par AKPAGAN K. M. Cyrille, et  qui a été publié par les éditions Édisercom, Paris, en 2012.

 

Voici quelques titres de paragraphes développés dans ce livre

Comment  pouvoir  mener  sa  vie  de prière et être connecté avec le ciel ? (P.99)

Le combat spirituel et l’évangélisation par la prière (P. 228)

 Des armes offensives et défensives (P. 229)

Maintenant, comment faire pour avoir ces armes ? (Voir P. 230)

Comment vaincre les stratégies et les méthodes du diable ? (P.240)

La prière vue à travers le sanctuaire (P. 243)

Où se trouvent les murs de Jéricho spirituel?

Le changement des habitudes culturelles négatives, et la guerre au vieil homme

Purification et sanctification par le Saint-Esprit  (P.277)  

 Attention au formalisme spirituel (P.136)

Eviter la prière mécanique ou formaliste (P.121)

 etc.

 

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